Poesie - Poesia: Paul Verlaine - Green - Femme et chatte - Mujer y gata - Links
Posted by Ricardo Marcenaro | Posted in Poesie - Poesia: Paul Verlaine - Green - Femme et chatte - Mujer y gata - Links | Posted on 16:24
Green
Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches,
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.
J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée,
Rêve des chers instants qui la délasseront.
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encor de vos derniers baisers;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
Green
Te ofrezco entre racimos, verdes gajos y rosas,
mi corazón ingenuo que a tu bondad se humilla;
no quieran destrozarlo tus manos cariñosas,
tus ojos regocije mi dádiva sencilla.
en el jardín umbroso mi cuerpo fatigado
las auras matinales cubrieron de rocío;
como en la paz de un sueño se deslice a tu lado
el fugitivo instante que reposar ansío.
Cuando en mis sienes calme la divina tormenta,
reclinaré, jugando con tus bucles espesos,
sobre tu núbil seno mi frente soñolienta,
sonora con el ritmo de tus últimos besos.
Versión de Víctor M. Londoño
Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches,
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.
J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée,
Rêve des chers instants qui la délasseront.
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encor de vos derniers baisers;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
Green
Te ofrezco entre racimos, verdes gajos y rosas,
mi corazón ingenuo que a tu bondad se humilla;
no quieran destrozarlo tus manos cariñosas,
tus ojos regocije mi dádiva sencilla.
en el jardín umbroso mi cuerpo fatigado
las auras matinales cubrieron de rocío;
como en la paz de un sueño se deslice a tu lado
el fugitivo instante que reposar ansío.
Cuando en mis sienes calme la divina tormenta,
reclinaré, jugando con tus bucles espesos,
sobre tu núbil seno mi frente soñolienta,
sonora con el ritmo de tus últimos besos.
Versión de Víctor M. Londoño
Femme et chatte
Elle jouait avec sa chatte,
Et c'était merveille de voir
La main blanche et la blanche patte
S'ébattre dans l'ombre du soir.
Elle cachait -la scélérate!-
Sous ses mitaines de fil noir
Ses meurtriers ongles d'agate,
Coupants et clairs comme un rasoir.
L'autre aussi faisait la sucrée
Et rentrait sa griffe acérée,
Mais le diable n'y perdait rien...
Et dans le boudoir où, sonore,
Tintait son rire aérien
Brillaient quatre points de phosphore.
Mujer y gata
La sorprendí jugando con su gata,
y contemplar causóme maravilla
la mano blanca con la blanca pata,
de la tarde a la luz que apenas brilla.
¡Como supo esconder la mojigata,
del mitón tras la negra redecilla,
la punta de marfil que juega y mata,
con acerados tintes de cuchilla!
Melindrosa a la par por su compañera
ocultaba también la garra fiera;
y al rodar (abrazadas) por la alfombra,
un sonoro reír cruzó el ambiente
del salón... y brillaron de repente
¡cuatro puntos de fósforo en la sombra!
Versión de Guillermo Valencia
Paul Verlaine (1844-1896)
Elle jouait avec sa chatte,
Et c'était merveille de voir
La main blanche et la blanche patte
S'ébattre dans l'ombre du soir.
Elle cachait -la scélérate!-
Sous ses mitaines de fil noir
Ses meurtriers ongles d'agate,
Coupants et clairs comme un rasoir.
L'autre aussi faisait la sucrée
Et rentrait sa griffe acérée,
Mais le diable n'y perdait rien...
Et dans le boudoir où, sonore,
Tintait son rire aérien
Brillaient quatre points de phosphore.
Mujer y gata
La sorprendí jugando con su gata,
y contemplar causóme maravilla
la mano blanca con la blanca pata,
de la tarde a la luz que apenas brilla.
¡Como supo esconder la mojigata,
del mitón tras la negra redecilla,
la punta de marfil que juega y mata,
con acerados tintes de cuchilla!
Melindrosa a la par por su compañera
ocultaba también la garra fiera;
y al rodar (abrazadas) por la alfombra,
un sonoro reír cruzó el ambiente
del salón... y brillaron de repente
¡cuatro puntos de fósforo en la sombra!
Versión de Guillermo Valencia
Paul Verlaine (1844-1896)
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